La biographie d'Alphonse

Toutes les photos authentiques de sa vie

Sa maison natale Sa maison natale
Son arrivée à Paris
Son arrivée à Paris
Sa vie d'auteur Sa vie d'auteur
Son ascension finale
Son ascension finale


Sa maison natale

Le lieu où en pleine nuit le petit Alphonse vit le jour. Ce même jour qui vit l'apparition de l'éclairage au gaz.
Louons cette journée merveilleuse du 20 octobre 1854, qui vit l'esprit qui illumina nos jours naître dans le noir, tandis qu'apparaissait en plein jour la lumière de nos nuits.

Honfleur, le 20 octobre 1854

Sa maison natale
 retour au menu
ou la suite ci-dessous


Son arrivée à Paris

A 17 ans reçu bachelier es sciences, Allais devient stagiaire à la pharmacie paternelle, où ses expériences, ses faux médicaments et ses conseils farfelus se révélèrent peu du goût de son père.
Un exemple entre autres des conseils pharmaceutiques allaisiens :
A une dame souffrant de l'estomac:
la dame: - Je ne sais pas ce que j'ai, ça me monte puis ça me descend puis ça me remonte...
A.A.:     - Je vous demande pardon, madame, vous n'auriez pas avalé un ascenseur ?
(Alphonse Allais en avoua bien d'autres dont quelques uns dans le conte Le comble du darwinisme)

Son père l'envoya donc comme stagiaire dans une pharmacie à Paris, où ses fréquentations extra-estudantines
eurent raison des projets paternels.
C'est ainsi qu'il abandonna les bocaux pour se spécialiser dans la mise en boîte.

L'authentique chambre parisienne où Alphonse Allais n'a jamais dormi

La chambre parisienne
 retour au menu
ou la suite ci-dessous


Sa vie d'auteur

Alphonse Allais débuta ainsi en 1882 comme collaborateur au journal "Le Chat noir" dont il devint par la suite rédacteur en chef. Ce fut le début de 25 ans d'écriture, durant lesquels Alphonse Allais sévit dans sept autres journaux, au rythme moyen de 2 à 3 contes hebdomadaires. Celui qui attendait le dernier moment pour rédiger sa chronique, dans le fond d'un café, pour la confier à l'ultime seconde aux soins de la poste, fut l'auteur :
de 1680 contes et de bon nombre d'expressions et calembours.
Lui qui se voulait statue vivante de la paresse, s'essaya (et même se réussit) à tous les genres:
humour noir, vers, maxime, fable express, inventions...
Son amitié avec Charles Cros, véritable savant de l'époque, valut à Alphonse Allais une réputation
fausse de chercheur, réputation qu'il entretenait par des exposés cavalièrement scientifiques et une
application de la logique poussée à l'absurde.
Cette méthode trouva un terrain de prédilection parmi les us du langage comme dans l'exemple suivant:
"Les pommes de terre cuites sont plus digestes que les pommes en terre cuite."

Les tubercules originaux ayant inspiré cette constatation scientifique


 retour au menu
ou la suite ci-dessous


Son ascension finale au firmament des humoristes

Alphonse Allais mourut en 1905. De mauvaises langues affirment qu'il le fit exprès
Il n'en est rien. Frappé d'embolie, un matin il cessa d'être triste.
Oublié pendant quarante ans, il fallut attendre les surréalistes et de grands noms tels Sacha Guitry,
Jacques Prévert pour que le grand public (et même celui de taille moyenne) redécouvre ses recettes
de bonne humeur et de bon humour.
Et c'est en avril 1944 qu'Alphonse Allais atteint définitivement le firmament des humoristes, le jour où une bombe
anglaise égarée fit s'envoler dans une nuée multicolore la sépulture de notre humoriste normand.
Fin qu'aurait aimé notre homme... Ne préconisait-il pas dans un de ces contes de dessécher le corps des
défunts dans le but de l'imbiber ensuite d'un liquide explosif, transformant ainsi les encombrantes dépouilles
en feux d'artifice du plus bel effet (voire en charges d'artillerie pour les anciens militaires).

L'ascension finale d'Alphonse Allais
(version colorisée du document d'époque)


 retour au menu
ou aucune suite ci-dessous


Retour à l'accueil